Cinémas hors circuits
Présentation du premier numéro de la revue DVD/Web consacrés aux cinémas documentaires Indépendant LFD #1
La Famille Digitale #1 est le premier numéro d'une revue à parution aléatoire consacrée aux cinémas documentaires de création indépendants. LFD #1 place au cœur de ses préoccupations des films réalisés en marge des circuits industriels de production et par conséquent peu diffusés.
Chaque numéro est composé de trois rubriques : Dossier, Pratiques et Labo. Pour ce premier numéro, le thème du dossier est "frontière", la rubrique pratiques est dédiée aux "films d'atelier" et le labo au "je" qui se narre.
LFD #1 c'est donc : un DVD de 210 minutes rassemblant treize films documentaires du monde entier, un livret de 28 pages et un site Web qui propose de prolonger l’expérience avec des entretiens avec les réalisateurs et les producteurs des films, d’autres films, des documentaires sonores, des textes et des liens…
Dossier de presse de la revue
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FILMS PRESENTES
Pour vivre, j'ai laissé un film collectif sur une initiative de Bénédicte Liénard Belgique, 2004, 30 minutes
En septembre 2004, à Bruxelles, des cinéastes rencontrent un groupe de demandeurs d'asile. Ceux-ci s'emparent de la caméra et filment eux-mêmes leur intimité dans un centre pour réfugiés. Il s'agit pour eux de se donner une image et de se faire entendre. Né d'une démarche militante, concrétisé sous la forme d'un atelier vidéo, le film est avant tout un incroyable acte cinématographique brut qui transcende la dynamique habituelle d'atelier pour accéder au cinéma.
Expérience à la pomme un film d'Aurore Sanguinetti, France, 2006, 7 minutes
Il y a les cassettes enregistrées sur le magnétophone avec Arthur et les cousins... Il y a les dessins... Il y a les films de vacances en super8... Il y a le soleil sur la façade de la maison en Corse, il y a aussi la recette de la rue et l'odeur du pain perdu, ou plutôt, la recette du pain perdu et l'odeur de la mer... Où était-ce seulement l'idée de l'odeur, ou l'idée du souvenir ? Entre animation et vidéo, super 8 et photomontage, le film fouille, emmêle, démêle et cherche à recoudre les souvenirs épars du grand bonheur de "quand j'étais petite".